La conduite du changement n’est pas une action facile à mener. Elle doit, au contraire, être intégrée dans une démarche globale impliquant tous les acteurs concernés. Elle doit également être gérée comme un projet structurant, finalisé et suivant un plan d’Assurance Qualité.
Dans cet avis d’expert, nous allons présenter la notion du changement, les peurs et craintes permettant d’afficher une (des) résistance(s) au changement et, finalement, une brève philosophie de la conduite du changement.
1- La notion du changement
Le changement consiste à passer d’un état organisationnel A (souvent non désiré) à un état organisationnel B (souvent souhaité).
A titre d’exemple, la mise en place d’une nouvelle structure, une nouvelle technique de production ou de gestion,un changement de la culture d’entreprise …Il s’agit ainsi de changer un (ou plusieurs) sous-système constituant l’organisation.
De même, le changement est une donnée essentielle à la vie des organisations, il en couvre toutes les dimensions : économiques, techniques, organisationnelles, humaines et environnementales.
Changer est le fait d’être capable de s’adapter à un environnement en perpétuelle évolution. Aller volontairement à la rencontre du changement est la meilleure façon d’affronter un avenir incertain et complexe (voire hypercomplexe) et d’assurer sa compétitivité et sa survie.
Toutefois,le changement dans les organisations peut prendre soit la forme d’un ancien et traditionnel modèle, soit la forme d’un modèle nouveau et moderne,comme expliqué dans le tableau, ci-après :
2- La résistance au changement
Il est incontestablement admis quel’être humain a naturellement peur du changement.car ce dernier nécessite de faire accepter le risque de perdre un existant connu pour un avenirincertain.C’est fondamentalement pour cette raison que plusieurs personnes/ acteurs vont afficher une résistance ou changement.Cele-cinaît dela peur du vide et de la nécessaire adaptation perpétuelle.
Mois généralement ces peurs et craintes peuvent se résumer sous forme des queslions suivantes :
Les acteurs dans un processus du changement peuvent être soit des proactifs,des passifs ou des résistants/opposants. Les proaclifs sont favorables au changement,ils se positionnent comme prescripteurs.Les passifs, en attente de résultats probants,ils veulent être sécurisés et les opposants qui sont opposés au projet,avancent systématiquement des arguments CONTRE.
3- La conduite du changement
Normalement,la conduite du changement intervient pour :
Pour conclure,je n’ai pas trouvé mieux que ces trois citations:
M. TEMSAMANI Brahim
Docteur en Management des Organisations
Consultant sénior en management
Article du magazine « AIGLE », 1ère édition